juillet 2024, « Paysage digital : une expérimentation visuelle du sensible sur la Goule aux fées »
une publication qui vient de paraître dans le dernier numéro de la revue Projet de paysage sur le thème « Expériences du paysage et pratiques numériques » un numéro passionnant consacré aux pratiques numériques et leur relation aux paysages.
Notre article revient sur une série photographique qui s’appuie sur une série de captations visuelles en digital tirée du projet La Caverne des Lumière (Filigranes éditions) . Nous y analysons en quoi ces techniques numériques prennent leur sens par l’histoire de ce lieu et amènent à une approche sensible de sa perception.
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La couleur des algues
publication de La couleur des algues; Art et Botanique
par Corinne Feïss et Pierre-Jérôme Jehel
dans La revue Tela botanica
participation à l’exposition collective
Paysages circonstanciels
ou comment perçoit-on un environnement à travers le prisme d’une circonstance, d’un événement.
organisée par La Balissade
avec /mathieu arfouillaud / charles / sophie chédeville / denis christophel
/ françois crabit / pierre-jérôme jehel / christophe rolland / brige van egroo/
16 avril-2 mai 2022
villa Balissade / commune de Beaussais sur mer
Paysages circonstanciels
A l’heure d’une mondialisation où la standardisation et l’uniformisation des modes de vie ont atteint tous les continents, les images paysages que peut nous livrer l’art ne sont ni des crispations d’identité, ni des traces mémorielles. Ce sont des trajectoires dans un milieu qui forment patrimoine. Le travail collectif autour des « paysages circonstanciels » propose une réflexion sur les paysages (leurs mutations, leurs identités, leurs espaces) et sa relation à l’humain. Par différents prismes les artistes présentés par La Balissade bousculent la représentation traditionnelle du paysage, explorant des esthétiques ouvrant à de nouvelles thématiques du lieu. C’est « l’occasion, l’herbe tendre, quelque diable aussi me poussant » qu’évoquait La Fontaine…ils nous auscultent par nos espaces et nous interrogent. De quelle peste sommes-nous donc malade ?
texte d’introduction de Corinne Feïss-Jehel, (extrait)
Une origine du monde des images
Une origine du monde des images,
la caverne des Lumière
Photographies, Pierre-Jérôme Jehel
une exposition à la Villa «les Roches Brunes», Dinard (Ille et vilaine)
un livre aux éditions Filigranes
26 juin-26 septembre 2021
Villa les Roches Brunes
Allée des Douaniers / 35800 Dinard
dossier de presse
Dans le cadre de la saison «Dinard, une saison tout en lumière», pour évoquer la mémoire des frères Lumière venus à Dinard il y a presque un siècle et demi, l’exposition s’appuie sur une travail photographique développé depuis deux ans: recherche, expérimentation, documentation.
Plus d’une soixantaine de photographies associées à des images 3D, des installations et une projection d’un film réalisé en16mm.
L’idée est de suggérer que ce lieu, cette grotte originelle est en quelque sorte une origine des images qui nous entourent jusqu’à aujourd’hui. Le projet favorise le côté expérimental en employant différentes techniques anciennes ou contemporaines qu’elles soient argentiques ou digitales.
Mise en place à la villa des Roches Brunes, l’emblématique villa dinardaise qui constitue un des
joyaux architecturaux de la ville de Dinard, l’installation se déploie dans les jardins avec un parcours spécifique.
exposition « SILENCE »
« SILENCE »
Une nouvelle édition proposé par la commune de Beaussais sur Mer avec le collectif La Balissade : investir les panneaux d’informations pour interroger LE SILENCE.
avec François Crabit, Brige Van Egroo, Louise Desbrusses, Sophie Chedeville, Peggy Vialat, Pierre-jérome Jehel, Jacques Bosser, Aurélia Dauchez
et un texte de Corinne Feïss-Jehel
Les paysages visuels du Silence
Comment l’image transcrit le silence, comment peinture et photographie font ils résonner la stridence intérieure? Comment la tension entre son et silence, prennent-ils forme dans l’image ?
La structure du panneau d’affichage où les œuvres sont exposées fait obstacle. Les mondes de chaque artiste sont cloisonnés, les bruits rompus. Ils s’interrompent sur les parois lisses et transparentes du plexi. Isolant les cris et les messages, seul le regard pénètre dans l’autre monde celui du silence criant.
de mai à juin dans les rues de Ploubalay, commune de Beaussais sur mer, Côtes-d’Armor
« VESTIGES (du) ROUGE »
« VESTIGES (du) ROUGE »
Que reste-t-il de l’humain dans nos vies connectées le plus souvent disséqué en petits morceaux de temps ?
une nouvelle édition de ce geste artistique proposé par la commune de Beaussais sur Mer avec le collectif La Balissade : investir les panneaux d’informations pour interroger dans la rue la place de l’humain et l’évolution des ressentis face à un monde qui bouge, qui se heurte et qui espère. Un questionnement orchestré par 8 artistes: Pierre Jérôme Jehel, Brige Van Egroo, Nicolas Rabadeux, Sigolene Bellon de Chassy, Sophie Chédeville , Anne Geffrelot, Sofiane, Gaëlle Gestin-Ligonniere. et un texte engagé de Corinne Feïss-Jehel
J’y présente deux images aux antipodes géographiques, l’une venue d’Irlande, l’autre du Liban, mais traversées par une présence humaine essentielle .
« VESTIGES (du) ROUGE »,
en novembre et décembre 2020, dans les rues de Ploubalay, commune de Beaussais sur mer, Côtes-d’Armor
« VESTIGES. VERT »
« VESTIGES. VERT »
La nature n’est-elle devenue qu’un vestige idéalisé, un espace en voie de disparition ?
une exposition collective en Bretagne
Une belle initiative artistique de la commune de Beaussais-sur-mer en ce printemps de déconfinement: une exposition collective dans les rues qui investit les panneaux d’informations pour interroger la nature en tant que vestige idéalisé ou d’espace en voie de disparition.
Une approche peu commune, artistique et philosophique menée par le collectif
La Balissade
J’ai le plaisir d’y présenter deux images, l’une tirée d’un projet en cours intitulé « La caverne des Lumière », l’autre d’une série intitulée « On dirait la Chine », réalisée en Chine en 2017
Si vous passez sur la côte d’Émeraude
« VESTIGES. VERT »,
en juin2020, dans les rues de Ploubalay, commune de Beaussais sur mer, Côtes-d’Armor
« J’entends la rumeur gronder »
pendant une année, accompagné par le Groupe Chiendent, un groupe d’adolescents s’est réapproprié l’univers hospitalier, sur un fil tendu entre la réalité et le fantasme.
Ils ont exploré l’idée de « rumeur » par l’image et la parole.
Jouant avec les codes du reportage ou du roman-photo, ils ont poussé l’image photographique dans les limites du vraisemblable et du fictif, c’est-à-dire en expérimentant avec une grande efficacité l’effet de vérité propre cette image.
Les oghams, ou les paysages d’une écriture à ciel ouvert
Les oghams, ou les paysages d’une écriture à ciel ouvert
nous avons le plaisir de publier dans le numéro 80 (octobre 2019) de la revue Graphê un article consacré aux pierres oghamiques en Irlande. Ces pierres présentent une écriture sculptée. Elles constituent un support à des messages écrits et sont en elles-mêmes une écriture dans le paysage. On les rencontre en marchant dans les champs, ou en parcourant des sites archéologiques bien repérés. L’origine de cette écriture comme son étymologie demeure assez mystérieuse bien que nous puissions transcoder cette écriture dans notre alphabet.
Dans la série photographique qui accompagne l’article, chaque pierre est associée au paysage qui l’entoure, chaque paysage représente en somme le point de vue de la pierre. Les images sont parfois associées à des « frotographies », relevés de l’inscription sur du papier par contact à même la surface minérale. L’écriture gravée, revient alors sur le papier par une trace fragile.
texte Corinne Feïss-Jehel (EPHE,PSL Université Paris) et Pierre-Jérôme Jehel, (Gobelins, l’école de l’image)
exposition à Dinard, « Une traversée des apparences »
quelques vues de l’exposition « Une traversée des apparences » pour les Journées Nationales de l’architecture à la villa Les Roches Brunes de Dinard
un bow window transformé en Camera obscura et quelques installations et jeux de transparences et adaptées à ce lieu stupéfiant plongeant sur l’océan …
https://www.fisheyemagazine.fr/agenda/une-traversee-des-apparences/
« Nous tâchons de saisir ce qui existe derrière les choses, n’est-ce pas ? »
Virginia Woolf, La Traversée des apparences
L’exposition propose une vision personnelle et subjective de quelques sites emblématiques de la ville de Dinard.
Tout d’abord, la photographie comme outil de mémoire. Ces images captées à un instant donné sont autant de témoignages d’un état qui va disparaître. Les photographies s’inscrivent ici dans une logique d’archive pour le futur. Le photographe est ainsi motivé par l’idée de mémoriser ce qui va disparaître, de repérer les lieux, les situations, les espaces en transition. La photographie de chantier s’inscrit dans cette démarche. Le chantier est un lieu en cours, un espace où les objets ne sont pas définitivement disposés. Le temps du chantier est à la fois celui d’un moment fugace et d’une situation exceptionnelle. Il est un moment où notre perception de lieux connus est perturbée et donc révèle de nouvelles dimensions.
Une esthétique se construit et prend d’autant plus de force qu’elle enregistre un état instable qui va disparaître et constitue la promesse d’un nouvel état amélioré et stabilisé.
L’autre approche consiste à réfléchir sur le point de vue. La photographie n’est pas un enregistrement inerte, même dans les tentatives les plus «objectives» du photographe. La proposition est ici de donner à voir des espaces hors champ, des éléments d’un lieu qui ne sont pas ou plus donnés au regard. Le photographe est alors une sorte d’explorateur, il se glisse dans les endroits difficiles d’accès, il révèle des lieux oubliés ou abandonnés, il donne à voir des espaces de l’ombre.
En ce sens, cette exposition propose à la fois une réflexion sensible sur nos perceptions de l’espace, de l’architecture, de notre mémoire et de notre regard, mais aussi sur la photographie elle-même.
« Une traversée des apparences »
j’ai le plaisir de présenter « Une traversée des apparences »
dans l’extraordinaire lieu d’exposition de la Villa les Roches Brunes de Dinard à l’occasion des Journées Nationale de l’Architecture
cette exposition est l’aboutissement d’une commande de la Ville de Dinard sur son patrimoine. il s’agit un dialogue avec l’architecture et le lieu qui explore des espaces dissimulés, des états éphémères ou des lieux inaccessibles.
dossier de presse Journées Nationales de l’Architecture
vernissage, le 18 octobre 2019 à 18h
Villa les Roches Brunes
18 octobre-3 novembre
1 allée des Douaniers / 35800 Dinard
https://www.ville-dinard.fr/…/journees-nationales-de-larch…/
Abbaye de Beauport, « Sciences friction »
en septembre dernier paraissait le 2e numéro de « Sciences friction » une publication pleine de finesse et d’actualité qui aborde les rapports entre L’homme & la nature.
Une démarche pluridisciplinaire menée à travers des rencontres organisées par l’Abbaye de Beauport depuis 2016.
J’ai le plaisir d’y publier quelques images de ma série sur le Barrage de la Rance pour une texte du philosophe Rémi Beau , intitulé « Le sens d’un fleuve côtier ». Merci à Françoise Le Moine pour cette parution de qualité.
https://abbayebeauport.com/fr/actualites/article/sciences-friction-2-1.html
« Ciel ouvert » à Saint Briac
j’ai le plaisir de participer à l’exposition « Ciel ouvert » au Presbytère de Saint-Briac-sur-mer avec le collectif La Balissade
l’exposition, dans une scénographie où dialogue les œuvres, propose neuf morceaux d’ailleurs où les artistes Sigolène de Chassy, Sophie Cheville, François Crabit, Aurélia Dauchez, Anne Geffrelot, Pierre-Jérôme Jehel , Jean-Michel Haslay, Mary Querer, Brige Van Egroo, décrivent leur orbite
29 juin-29 juillet 2019 / tous les jours 14h-18h sauf le lundi / nocturne le jeudi-20h
j’y présente: Ogham, paroles de pierres
Allongées dans les champs ou dressées face à l’océan, on rencontre sur la côte ouest irlandaise des pierres marquées d’encoches. Signes d’un alphabet lointain, ces traces signalent une date, un lieu, souvenir d’une bataille ou d’une vie perdue, ici.
Le festival des cabines, Saint Briac (Ille et Vilaine)
Le festival des cabines, le OFF de Rendez-vous à Saint Briac
j’ai le plaisir de participer à cette intervention artistique hors du commun avec une installation autour des espaces Irlandais que j’ai tant arpentés
une vingtaine d’artistes occupent les cabines de la plage du Béchet à Saint Briac
chaque artiste dispose de cet espace éphémère, petit monde clos ouvert sur la mer pour emmener le visiteur vers d’autres sensations
au plaisir de vous y retrouver, ouverture le 30 mai à 16h
« Un parfum de bonheur » à Liège
une nouvelle exposition de la Collection France Demay ce fonds photographique d’un sportif ouvrier des années trente que j’ai le plaisir de gérer avec Françoise Agnelot et François Demay
nous présenterons ces images dans le magnifique Musée du Grand Curtius à Liège à l’occasion d’un concours de l’association Priorité Ouverture sur le thème du Bonheur.
Une belle initiative qui est l’occasion de croiser des regards à plus de 80 ans d’intervalle …
https://www.grandcurtius.be/…/un-parfum-de-bonheur-expositi…
vernissage le 2mai.
Samedi 11 mai 2019 à 20h rencontre avec
Didier Daeninckx, Françoise Agnelot et Pierre-Jérôme Jehel
pour la Collection France Demay animée par le journaliste Robert Neys
au plaisir de nous croiser peut-être à cette occasion
et sur L’Oeil de la Photographie
https://loeildelaphotographie.com/…/un-parfum-de-bonheur-f…/